Saturday, November 17, 2012

De l'origine du suédois


C'est une langue germanique, comme le hollandais, l'anglais et l'allemand. C'est plus précisement une langue germanique du nord, comme le danois et l'islandais.

Si l'on connaît le latin qui est l'origine des langues romances, on connaît très peu la langue nordique d'origine quand elle était encore très proche aux autres langues germaniques* et on ne connaît pas du tout la langue germanique commune s'il y a même eu.

Même observation pour le Slavon.

Les premiers Bulgares, ceux de Volga, venaient d'Asie, mais il ne parlaient pas la langue Bulgare connue, c'est à dire une langue slavonne, ils parlaient une langue turque. Comme aussi très probablement Attila. Qu'à part de ça les Bulgares de Volga aient ramené des Slavons en Bulgarie ou des Huns ramenés des tribus germaniques, ne nous dit rien de tout sur les origines des langues germaniques ou slavonnes.

Si Attila avait comme langue maternelle quelque langue turque change en rien que ses soldats étaient recrutés parmi les germaniques, comme les Ostrogoths. Les Westrogoths étaient alliés aux Romains et aux Francs, contre lui. Et si tel chef des Bulgares de Volga ait eu une langue maternelle turque, ça n'explique en rien l'origine des langues slavonnes y compris même de la langue bulgare.

Entre germanique et slavon il y a des similitudes mais des trop grandes différences pour qu'on s'entende.

Le Persan est à peu près aussi proche du Slavon que le Germanique. Slavon et Persan sont tous les deux langues "satem", où le k palatale passe à une fricative palatale chuintante. Slavon et Germanique sont tous les deux langues du nord, où ce qui est bh en sanscrit, ph en grec et f en latin est un b.

C'est à peu près tout ce qu'on peut dire, sans trop entrer dans les détails. Celui qui s'interesse et qui parle l'allemand, je recommende fortement un auteur nommé Brugmann.

Hans-Georg Lundahl
BpI, Georges Pompidou
St Grégoire le Thaumaturge
17-XI-2012

*"Ek hlewagastiz hultingaz horna tawido" est un des deux textes très connus. C'est l'inscription sur une corne. Ça donne le nom et l'origine de l'artisan, c'est tout. On sait même plus, directement, de l'étrusque. D'autres transcriptions remplacent les z avec des R (sans les confondre avec les r comme en horna). On ne sait même pas si le z était déjà passé à un r ou non, comme on le trouve plus tard dans les langues nordiques. Et le signe utilisé n'était ni un z ni un r dans notre alphabète, mais un signe runique, dans l'alphabète runique "de 24 signes."

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