Tuesday, January 10, 2017

J'aime le chloka


Ce matin, je suis allé chez des gens qui ont un cyber, et la musique n'était pas celle d'ordinaire d'en Inde, c'était beaucoup plus rhythmé, sérieux et ... harmonieux, quoique belliqueux.

J'ai demandé, et on vient de me confirmer que c'était du Mahabharata.

Disons, le chloka est un bon moyen d'éviter l'oubli des mots par méprise. Une fois qu'on apprend un poème avec son mètre, il est un peu plus ancré que si c'était de la prose, car il est ancré par le sens et par le son.

Donc, les erreurs qui se trouvent dans le Mahabharata ne sont pas question d'ineptitude de transmission une fois fait le poème. Plutôt la transmission entre idolâtres avant le poème, peut-être aussi des ajouts ou délésions décidées délibérément, mais dscrètement. Mais pas le simple oubli.

D'ailleurs, je viens de faire un petit effort en latin, et de contenu chrétien, en chloka:

Qui vult et amat animo
Pervenerit in omne quod
Proposuit sibi faci
Mali vel boni et intime :

Effectus autem in alios
Aliasque et iam intra res
Aliquando prohibitur
A rebus quae ad extra sunt.


On utilise les élisions comme dans la versification antique "boni et intime" a cinq syllabes, pas six, "iam intra res" en a trois (bogne ète ine-ti-mé ... yine-tra réce).

Hans Georg Lundahl
Cergy
St Paul le Premier Hermite
10.I.2017 Peut-être pas très bien, à la fois en latin, en chloka et en théologie morale, mais c'est aussi un premier pour le chloka.

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